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Représentation allégorique du portrait du Roi des Artistes Graffeurs. Image puissante, symboles paradoxaux. Masque à gaz doré, couronne royale multicolore.

BORDERLAST : L’ARTISTE DE L’ULTIME

Artiste de la génération X. Je suis passionné de design, d’art, d’architecture et de décoration. Je situerais mon travail entre les arts premiers, le graffiti et le tatouage. A croire que j’ai les murs dans la peau. Aussi je vous invite à découvrir mon univers :

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discours de réception de jean cocteau à l’académie française en 1955.

« L’homme est un infirme, prisonnier de ses dimensions. Sa noblesse est d’avoir admis son infirmité et d’être parfois pareil à un paralytique rêvant qu’il court.Notre prison n’a que trois murs et c’est contre le quatrième mur que le prisonnier s’acharne, sur ce quatrième mur invisible qu’il écrit ses amours et ses rêves.Tout est prison dans cette affaire et l’artiste en est une lui même, incapable d’en sortir sauf par des œuvres qui prétendent échapper au bagne que nous sommes.C’est ce qui leur vaut une allure suspecte de bagnard qui s’évade, allure qui explique pourquoi la société lâche derrière elles sa police, ses sifflets et ses dogues.Tentatives de fuite, qui plus secrètes chez l’écrivain, deviennent frappantes lorsque la vie d’un peintre les illustre.Soit dans la malchance, soit dans la chance, un Van Gogh, un Picasso s’acharnent contre leur prison et contre eux mêmes, écrivent avec un clou et leur propre sang,tordent les barreaux du soupirail par lequel ils s’imaginent entrevoir une liberté factice qui n’est qu’un songe, puisque les murs qui les enferment se succèdent à l’infini. »

le quatriéme mur de borderlast

Les murs de mon atelier sont recouverts de toiles sauvages, d’éclats de couleurs et de chaos. Les pinceaux gisent sur le sol, épuisés par ma fureur. Chaque coup de pinceau est un cri de mon âme. La rage de créer me maintient debout. Je ne suis pas un artiste pour les galeries ou les critiques. Je suis un volcan prêt à entrer en éruption. Ils voient mes œuvres et applaudissent, mais n’en saisissent pas le feu intérieur. Je peins et les toiles se remplissent de cris silencieux.
La nuit tombe, je suis toujours là, les doigts tachés, les yeux brûlants de fatigue. Mais je ne peux pas m’arrêter. Le feu exige l’inextinguible.
Ils ne voient pas l’obsession, l’urgence. Je suis l’artiste maudit. Je peins avec une rage exaltée, une fureur qui me consume et me nourrit. Je ne suis pas un artiste pour la gloire. Je suis un homme en guerre contre lui-même et la création en est la seule issue.