/* Taille et espacement des titres H1 */ h1 { font-size:20px; /* Ordinateur */ line-height: 1.3; /* Espacement entre les lignes */ } @media (max-width: 980px) { /* Tablette */ h1 { font-size: 19px; line-height: 1.3; } } @media (max-width: 720px) { /* Smartphone */ h1 { font-size: 18px; line-height: 1.3; } } /* Taille et espacement des titres H2 */ h2 { font-size: 18px; /* Ordinateur */ line-height: 1.3; /* Espacement entre les lignes */ } @media (max-width: 980px) { /* Tablette */ h2 { font-size: 17px; line-height: 1.3; } } @media (max-width: 720px) { /* Smartphone */ h2 { font-size: 16px; line-height: 1.3; } } /* Taille et espacement des paragraphes */ p { font-size: 18px; /* Ordinateur */ line-height: 1.4; /* Espacement entre les lignes */ } @media (max-width: 980px) { /* Tablette */ p { font-size: 18px; line-height: 1.4; } } @media (max-width: 720px) { /* Smartphone */ p { font-size: 16px; line-height: 1.3; } }

anatomie

Enfant, un accident a fracassé la vie de Basquiat, un putain de face-à-face avec une bagnole dans les rues crasseuses de Manhattan. Ses tripes ont été secouées, la poitrine en miettes, une côte qui danse la valse de la fracture et un poumon qui fait la sérénade de la perforation. Cet événement a foutu un grand coup de pied dans ses rêves de graffitis urbains.

En plein trip à l’hôpital, Basquiat reçoit en cadeau de sa vieille le « Gray’s Anatomy », un manuel médical illustré. Pas le truc complet, mais plutôt la version « Gray’s Anatomy for Students ». Ça a foutrement marqué le gosse. Les dessins anatomiques le fascinent, et le voilà à balancer des os, des organes, et tout le bordel squelettique dans ses toiles.

Des motifs de trucs qui vivent et meurent à l’intérieur de nous, ça devient sa putain de signature. La vie qui fout le camp, la mort qui rigole en douce, tout ça en plein cœur de ses toiles. Ce bouquin de « Gray’s Anatomy » l’a pas soigné, mais l’a carrément transformé. Une empreinte de dingue, un style à lui, imprégné de la putain de fragilité de la vie, des râles de la mortalité, et d’abysses humaines.

iggy pop :  » in the death car  » arizona dream.

EMIR KUSTURICA : ARIZONA DREAM

Arizona Dream est un film singulier qui nous transporte dans un monde où le rêve et la réalité se mêlent de façon poétique et déconcertante. Réalisé par Emir Kusturica en 1993, ce film est une exploration onirique des aspirations et des désillusions humaines, portée par un casting exceptionnel comprenant Johnny Depp, Jerry Lewis, Faye Dunaway, et Lili Taylor.L’histoire débute avec Axel Blackmar (Johnny Depp), un jeune homme tranquille qui travaille pour le département de la pêche à New York. Sa vie change radicalement lorsqu’il est invité à rejoindre son oncle Leo (Jerry Lewis) en Arizona pour son mariage. Axel se retrouve plongé dans un univers surréaliste et décalé, où il rencontre deux femmes aux personnalités opposées mais tout aussi fascinantes : Elaine (Faye Dunaway), une veuve excentrique obsédée par l’aviation, et sa belle-fille Grace (Lili Taylor), une jeune femme torturée qui rêve de réincarnation en tortue.Arizona Dream est une réflexion douce-amère sur les rêves inassouvis et les désirs profonds. Kusturica nous offre une mosaïque de scènes improbables et magiques, où la frontière entre le possible et l’impossible s’efface. La bande sonore, composée par Goran Bregović et comprenant des morceaux de Iggy Pop, renforce cette atmosphère étrange et hypnotique.Le film est un voyage à travers l’âme humaine, explorant les thèmes de la quête de soi, de la folie douce, et de l’évasion. Kusturica, avec son style unique, parvient à capturer la beauté et la tristesse de la vie, rendant hommage à ceux qui osent rêver, même au milieu du désert de l’Arizona. Arizona Dream est une ode à l’imagination et à la liberté, une invitation à regarder au-delà du visible et à embrasser l’inattendu.