borderlast’s smiley
Le « smiley » est un petit dessin qui représente un visage souriant. Il est devenu un symbole très populaire dans la culture contemporaine et est souvent utilisé pour exprimer la joie, l’humour, l’amour, la sympathie ou la gratitude dans les messages électroniques et les médias sociaux.
L’histoire du smiley remonte aux années 1960, lorsque Harvey Ball, un artiste américain, a créé le tout premier smiley. Il a été commandé par une entreprise d’assurance pour remonter le moral de ses employés. Le design original était un cercle jaune avec deux points noirs pour les yeux et une courbe pour la bouche.
Cependant, le smiley tel que nous le connaissons aujourd’hui est souvent attribué à l’artiste français Franklin Loufrani, qui a créé une version simplifiée du smiley en 1972 pour une campagne publicitaire pour les produits sous licence en Europe. Cette version comportait également une forme ronde jaune avec des yeux et une bouche souriante, mais elle a ajouté des traits noirs pour donner l’impression de sourcils et des cheveux noirs.
Depuis lors, le smiley est devenu un symbole universel de la joie et de la positivité, utilisé dans le monde entier pour communiquer des émotions positives. Le smiley est devenu un véritable phénomène culturel, avec de nombreux dérivés, y compris des versions animées et personnalisées pour s’adapter à différents contextes culturels et émotionnels.
Aussi, afin d’accentuer sa symbolique, j’ai voulu retravailler son graphisme (que je trouve moche), en lui donnant encore plus la banane jusqu’aux oreilles et des yeux ivres de joie.
bjork : « violently happy »
ODE A LA JOIE
La joie, c’est cette émotion capricieuse qui nous flanque une claque quand on s’y attend le moins. On la cherche dans les dédales de nos vies, dans les jours gris où tout semble se casser la gueule. Mais la joie, n’est jamais là quand on la veut. Non, elle se pointe quand on est dans le noir jusqu’au cou, quand on se dit que tout est foutu.
C’est dans les yeux de l’être aimé, ce regard qui peut te faire sentir vivant, même quand tout autour est en ruines. C’est le moment où vos doigts se frôlent, un contact si simple qu’il paraît presque sacré dans ce monde de ténébres. La joie, c’est la chaleur d’un étreinte, le rire qui éclate comme un feu d’artifice dans un bar désert. C’est le petit rien qui fait que tout semble un peu moins sombre.
Elle est fugace, comme une lumière dans un tunnel interminable. On la trouve dans les instants volés, les moments de pure débilité où on oublie tout le reste. C’est le partage d’un silence, d’un regard, d’un sourire qui brise les chaînes de la routine. La joie, c’est ce bonheur volé à la vie qui nous broie, une gorgée d’air frais dans un monde étouffant.
Elle ne se laisse pas attraper facilement. Elle s’éclipse quand on tente de la saisir, mais elle est là, parfois, dans les yeux d’un être cher, dans la chaleur d’un baiser esquissé. C’est ce picotement dans le ventre, ce rire qui éclate comme un coup de tonnerre dans la grisaille de nos vies. C’est une lueur dans la nuit noire, un éclat d’espoir dans un monde qui semble prêt à nous avaler tout entier.
Alors on la cherche, on la courtise, même si on sait qu’elle peut disparaître aussi vite qu’elle est arrivée. Parce qu’elle est la seule chose qui nous rappelle qu’il y a encore quelque chose de vrai, quelque chose qui vaut le coup. La joie, c’est cette étincelle fugace qui fait que l’on continue, qui nous donne une raison de sourire même quand tout semble foutu. Elle est le souffle qui nous garde debout, la promesse que derrière les jours aigris, il y a encore des moments qui peuvent nous sauver de notre propre abîme.