/* Taille et espacement des titres H1 */ h1 { font-size:20px; /* Ordinateur */ line-height: 1.3; /* Espacement entre les lignes */ } @media (max-width: 980px) { /* Tablette */ h1 { font-size: 19px; line-height: 1.3; } } @media (max-width: 720px) { /* Smartphone */ h1 { font-size: 18px; line-height: 1.3; } } /* Taille et espacement des titres H2 */ h2 { font-size: 18px; /* Ordinateur */ line-height: 1.3; /* Espacement entre les lignes */ } @media (max-width: 980px) { /* Tablette */ h2 { font-size: 17px; line-height: 1.3; } } @media (max-width: 720px) { /* Smartphone */ h2 { font-size: 16px; line-height: 1.3; } } /* Taille et espacement des paragraphes */ p { font-size: 18px; /* Ordinateur */ line-height: 1.4; /* Espacement entre les lignes */ } @media (max-width: 980px) { /* Tablette */ p { font-size: 18px; line-height: 1.4; } } @media (max-width: 720px) { /* Smartphone */ p { font-size: 16px; line-height: 1.3; } }

derrière le masque

Derrière le masque de Basquiat, il y avait le tumulte des rues, une danse frénétique entre le bitume et les échos de la vie urbaine. C’était une éruption de couleurs brutes, une toile qui criait la rébellion, l’émancipation, la rage d’une culture opprimée.

Chaque coup de pinceau était une gifle au visage de l’ordre établi, chaque éclaboussure de peinture une déclaration de guerre contre les conventions. Basquiat n’était pas simplement un artiste ; il était le reflet déformé d’une société qui l’avait élevé dans l’ombre, l’avait nourri de l’injustice et avait finalement donné naissance à un cri silencieux sur des toiles criardes.

Et puis, il y avait le mystère, cette part de lui-même qu’il gardait farouchement cachée. Les ruelles sombres de son esprit, les recoins inexplorés de son âme, tout cela était enchevêtré dans ses œuvres, laissant les observateurs curieux tenter de déchiffrer les énigmes derrière le regard impassible de ses portraits.

Chaque ligne, chaque trace de son génie rebelle révélait un monde où la beauté naissait du chaos, où l’authenticité émergeait des cendres de la conformité. Basquiat ne se contentait pas de peindre des toiles, il écrivait l’histoire tumultueuse de son être sur des toiles tendues, laissant derrière lui un héritage d’audace et de rébellion dans un monde en quête de vérité.

men at work :  » who can it be now « 

MEN AT WORK

Men at Work commence dans les rues vibrantes de Melbourne, en Australie, en 1978. C’est là que Colin Hay, un chanteur écossais émigré en Australie, rencontre le guitariste Ron Strykert. Ensemble, ils commencent à composer des chansons, influencés par le rock, le reggae, et la new wave, tout en cherchant à créer un son distinctif. Très vite, le groupe s’étoffe avec l’arrivée de Greg Ham au saxophone et aux claviers, de John Rees à la basse, et de Jerry Speiser à la batterie. Men at Work est né.

Les premiers concerts du groupe dans les pubs locaux de Melbourne leur permettent de se forger une réputation de musiciens talentueux et originaux, capables de mélanger des styles variés tout en offrant des performances énergiques. Leur style, à la fois mélodique et rythmique, se distingue par l’utilisation inventive des instruments, notamment le saxophone et la flûte, qui ajoutent une dimension unique à leurs compositions.

En 1981, après avoir signé avec le label Columbia Records, Men at Work entre en studio pour enregistrer leur premier album. La sortie de Business as Usual en novembre de la même année marque le début d’une ascension fulgurante.

Business as Usual devient rapidement un succès phénoménal. Porté par les singles « Who Can It Be Now ? » et « Down Under », l’album grimpe en tête des classements en Australie, mais aussi aux États-Unis et au Royaume-Uni, une prouesse rare pour un groupe australien. « Down Under », avec ses paroles évoquant l’Australie et ses rythmes reggae entraînants, devient un hymne international, symbolisant à la fois la culture australienne et un esprit de fête insouciant.

Le succès de l’album propulse Men at Work sur la scène mondiale. Business as Usual reste en tête du Billboard 200 pendant 15 semaines, un exploit qui solidifie la place du groupe dans l’histoire du rock. Le mélange de sons reggae, new wave et pop, associé à des textes intelligents et souvent ironiques, capte l’attention d’un public large, faisant de Men at Work un phénomène culturel.

En 1983, Men at Work sortent leur deuxième album, Cargo. Bien que l’album n’atteigne pas le même niveau de succès que son prédécesseur, il contient des titres mémorables tels que « Overkill », « It’s a Mistake », et « Dr. Heckyll & Mr. Jive ». Cargo confirme le talent du groupe pour écrire des chansons accrocheuses tout en abordant des thèmes plus sérieux et introspectifs, tels que l’angoisse existentielle et les erreurs humaines.

Après l’immense succès de leurs deux premiers albums, Men at Work commence à ressentir la pression. Les tournées mondiales, les attentes du public et les tensions internes pèsent lourdement sur le groupe. En 1984, John Rees et Jerry Speiser quittent Men at Work, laissant Colin Hay, Ron Strykert et Greg Ham poursuivre en trio.

En 1985, Men at Work sort leur troisième album, Two Hearts. Cet album marque un changement de direction musicale, avec des sonorités plus pop et moins d’expérimentation. Malgré quelques morceaux bien accueillis, l’album ne rencontre pas le même succès que les précédents, et les critiques commencent à se montrer plus sévères. La dynamique du groupe est affaiblie, et les membres restants peinent à retrouver l’alchimie qui avait fait leur succès.

La sortie de Two Hearts est suivie d’une période de tournée, mais les tensions internes continuent de croître. En 1986, Men at Work se sépare officiellement, laissant derrière eux trois albums studio et une poignée de chansons qui resteront dans les mémoires.

Après la séparation de Men at Work, Colin Hay entame une carrière solo, explorant de nouveaux horizons musicaux tout en conservant son talent pour l’écriture de chansons. Son style devient plus acoustique et introspectif, et il continue de produire des albums qui, bien que moins connus du grand public, rencontrent un succès critique. Des titres comme « Waiting for My Real Life to Begin » trouvent un écho auprès d’un public fidèle, et Hay se forge une carrière solide en tant qu’artiste solo.

Greg Ham, de son côté, poursuit des projets musicaux variés, collaborant avec d’autres artistes et continuant à jouer du saxophone et de la flûte, bien qu’il reste marqué par son passage dans Men at Work.

L’héritage de Men at Work ne s’efface pas pour autant. Au contraire, les chansons du groupe continuent d’être jouées sur les ondes radios et de figurer dans des compilations et des films, rappelant leur influence durable sur la musique pop-rock. « Down Under » devient un symbole culturel de l’Australie, et Men at Work reste l’un des rares groupes à avoir atteint une telle renommée internationale tout en conservant une forte identité australienne.

En 1996, une reformation du groupe pour une tournée mondiale montre que l’intérêt pour Men at Work n’a jamais vraiment disparu. Bien que la magie des premières années soit difficile à retrouver, ces concerts rappellent au public l’énergie et l’originalité qui ont fait du groupe une légende.

Men at Work, c’est l’histoire d’un groupe qui a su capturer l’esprit d’une époque avec des chansons qui résonnent encore aujourd’hui. Leur ascension rapide, leur succès mondial et leurs luttes internes font de leur parcours une véritable saga du rock. Avec seulement trois albums, Men at Work a laissé une empreinte indélébile sur la scène musicale, prouvant qu’il n’est pas nécessaire d’avoir une longue carrière pour devenir une légende.

Leur mélange de sonorités, leur sens de l’humour, et leur capacité à écrire des chansons intemporelles en font un groupe à part, dont l’influence se fait encore sentir aujourd’hui. Men at Work, c’est un souvenir vivace d’une époque où la musique avait le pouvoir de transcender les frontières et de parler à tous, en un langage universel.