paradis artificiels
Basquiat, foutu génie aux éclats de couleur et d’obscurité, a dansé avec les paradis artificiels jusqu’à son dernier souffle. Les ruelles sombres de son esprit, déjà tordues par la créativité déchirante, se sont laissées engloutir par cette maudite addiction. Les pinceaux et les seringues, des outils qui auraient pu être des armes contre la fadeur, se sont mêlés dans une danse infernale.
Il a peint des fresques sur les murs de sa propre destruction, chaque coup de pinceau un pas plus profond dans les abîmes de la dépendance. Les couleurs vives, des illusions éphémères masquant la noirceur grandissante qui coulait dans ses veines. Là où d’autres voient la beauté, lui trouvait la douleur transformée en art.
Le génie, né pour éclairer les ombres, s’est noyé dans les ténèbres. Basquiat, l’âme tourmentée, a laissé sa signature sur la toile de sa vie, mélange de génie créatif et de damnation autodestructrice. Une putain d’histoire, où la drogue était son pinceau et l’héroïne, sa muse morbide, a écrit la fin tragique d’un artiste qui a aimé trop profondément la nuit.
aaron : » lili «
Aaron
AaRON, acronyme de Artificial Animals Riding on Neverland, est un duo musical français qui a émergé dans les années 2000, captivant le public avec une musique envoûtante et mélancolique. Composé de Simon Buret (chanteur et auteur) et Olivier Coursier (compositeur et multi-instrumentiste), AaRON a su se démarquer sur la scène musicale française et internationale grâce à leur univers sonore unique, qui mêle pop, électro, et influences cinématographiques. Leur carrière, marquée par des mélodies poignantes et des textes introspectifs, résonne comme une exploration profonde de l’âme humaine.
L’histoire d’AaRON commence en 2004, lorsque Simon Buret, acteur et auteur, rencontre Olivier Coursier, ancien membre du groupe de rock français Mass Hysteria. Ensemble, ils décident de former un duo musical, inspirés par leurs influences communes, allant de la musique électro à la chanson française, en passant par le cinéma et la littérature. Très vite, leur collaboration donne naissance à des compositions qui allient la sensibilité des paroles de Simon à la richesse des arrangements d’Olivier.
Leur première percée majeure survient en 2006 avec la sortie du titre « U-Turn (Lili) », une ballade émotive qui figure dans la bande originale du film Je vais bien, ne t’en fais pas de Philippe Lioret. La chanson devient un succès instantané, propulsant le groupe sur le devant de la scène. Le morceau, avec sa mélodie simple mais puissante, et les paroles poignantes de Simon Buret, touche profondément le public et devient l’un des hymnes mélancoliques de l’année.
Suite au succès de « U-Turn (Lili) », AaRON sort son premier album studio, Artificial Animals Riding on Neverland, en 2007. L’album, qui porte le nom du groupe, est un véritable manifeste de leur univers musical : mélancolique, introspectif, et résolument moderne. Avec des titres comme « Mister K » et « Endless Song », AaRON explore des thèmes comme la solitude, l’amour perdu, et la quête de soi, tout en utilisant des sonorités à la fois électroniques et acoustiques.
Cet album confirme le talent du duo pour créer des ambiances à la fois intimes et cinématographiques, faisant d’AaRON un groupe incontournable de la scène musicale française. Leur musique, souvent qualifiée de « mélancolie moderne », trouve un écho particulier auprès d’un public en quête d’émotions authentiques.
En 2010, AaRON sort son deuxième album, Birds in the Storm, qui marque une évolution notable dans leur son. Plus sombre et plus dense que le premier, cet album montre une volonté d’explorer de nouveaux territoires sonores. Avec des titres comme « Rise » et « Seeds of Gold », le duo continue de jouer avec les contrastes entre la douceur des mélodies et la gravité des paroles.
Le groupe commence à se faire un nom au-delà des frontières françaises, attirant l’attention de la presse internationale et se produisant dans des salles de concert en Europe et ailleurs. Leur musique, souvent comparée à celle de groupes comme Radiohead et Massive Attack, séduit par son atmosphère unique et sa capacité à toucher l’auditeur au plus profond de lui-même.
En 2015, AaRON revient avec un troisième album, We Cut the Night, qui marque un tournant dans leur carrière. Plus lumineux et plus dansant que leurs œuvres précédentes, cet album voit le groupe explorer de nouvelles textures sonores, avec des influences disco et new wave. Le single « Blouson Noir » en est le parfait exemple, combinant une rythmique entraînante avec des paroles toujours aussi poétiques et introspectives.
Le duo continue d’expérimenter et de se réinventer avec leur quatrième album, Anatomy of Light (2020), qui explore des thèmes comme la lumière et la renaissance. L’album, salué par la critique, témoigne de la maturité artistique d’AaRON et de leur capacité à évoluer tout en restant fidèles à leur essence.
AaRON est bien plus qu’un simple groupe de musique : c’est un univers à part entière, où la mélancolie côtoie la beauté, et où chaque chanson est une invitation à un voyage intérieur. Depuis leurs débuts, Simon Buret et Olivier Coursier ont su créer une œuvre cohérente et profondément personnelle, qui résonne avec les émotions de leur public. En explorant constamment de nouveaux horizons tout en restant ancrés dans leur sensibilité artistique, AaRON continue de fasciner et d’inspirer, laissant une empreinte indélébile dans le paysage musical contemporain.