sid vicious » dope «
Dans l’ombre poisseuse du trait à la Basquiat, j’ai plongé ma plume pour peindre la tragédie qui a bouffé Sid Vicious, ce foutu icône des Sex Pistols, le gars qui incarnait le punk comme personne. La vie de Sid, c’était une putain de tragédie, une putain de descente aux enfers qui portait le nom d’héroïne.
L’héroïne, ce putain de paradis artificiel, l’a tiré inexorablement vers les abîmes de l’enfer. On aurait dit qu’il dansait sur le fil du rasoir entre la vie et la mort, mais putain, la mort était là, tapie dans l’ombre, prête à le bouffer tout cru.
Quand j’ai foutu ces traits sur la toile, je voulais que tu vois les ombres dans son regard, les stigmates dans son putain de visage. Les démons qui le hantaient, qui le poussaient plus loin dans ce putain de chaos. C’était pas une descente tranquille, c’était une chute libre dans l’abîme, avec la mort qui ricanait en bas, prête à l’embrasser.
Sid, il était pris dans un tourbillon, un putain de tourbillon d’autodestruction. C’était pas juste une histoire de rock ‘n’ roll, c’était une putain de tragédie punk. La mort, elle était la seule issue, comme un putain de refrain macabre qui te hante longtemps après que la chanson soit finie. C’est ça que j’ai voulu foutre sur la toile, la putain de tragédie de Sid Vicious, écrite en lettres de feu dans le style crasseux de Basquiat.