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portrait de sid vicious

Sid foutait le feu à Londres, une putain de bombe humaine dans un monde en pleine crise d’identité. Ce mec, maigre comme un clou, avait un regard qui te transperçait, te disant « va te faire cuire » avant même qu’il ouvre la bouche. Les Sex Pistols, ouais, mais Sid c’était le vrai bordel, pas juste un mec qui jouer de la basse.

Sa basse, désaccordée comme la société qu’il détestait, te défonçait les tripes. Il n’avait pas besoin de notes justes, c’était sa putain d’attitude qui faisait tout le taf. Les riffs anarchiques de Sid nétaient pas de la musique, c’était un doigt d’honneur à ce viel index d’inquisiteur putride qui nous inquisissionne et nous juge.

Et le style, putain, le style de Sid. Des épingles à nourrice, des chaînes, un putain de look qui crachait à la gueule de la normalité. Les cicatrices sur son corps n’étaient pas des marques de faiblesse, c’étaient des putains de badges de guerre.

La tragédie ? C’était pas un film hollywoodien, c’était sa vraie vie. Nancy, morte. Les procès, la dope, tout ça. Une putain de dégringolade dans les bas-fonds, la vraie merde quoi!

Sid, c’était pas juste un musicien, c’était une putain d’œuvre d’art. Il transformait la douleur en énergie brute, en un truc punk. C’était un rebelle sans cause, sans concession. Un poète maudit, balançant du chaos dans la face d’un monde qui voulait de l’ordre. C’était pas un musicien, c’était une putain de déclaration de guerre.

sex pitols :  » god save the queen « 

SID VICIOUS

Sid Vicious, né John Simon Ritchie le 10 mai 1957 à Londres, est devenu une figure emblématique du mouvement punk rock britannique. Son enfance a été marquée par l’instabilité, avec une mère toxicomane qui l’a élevé seule après la séparation de ses parents. Après avoir fréquenté plusieurs écoles, il a rencontré John Lydon (Johnny Rotten), une rencontre qui allait changer le cours de sa vie.

En 1977, Sid Vicious a rejoint les Sex Pistols, l’un des groupes les plus controversés et influents de l’ère punk. Bien que n’étant pas un bassiste expérimenté, son charisme et son attitude rebelle correspondaient parfaitement à l’image du groupe. Son style distinctif, avec ses cheveux hérissés et son look provocateur, a rapidement fait de lui une icône punk. Sid a remplacé Glen Matlock et a joué un rôle central dans la montée en popularité des Sex Pistols, malgré ses compétences musicales limitées.

La carrière de Sid Vicious avec les Sex Pistols a été brève mais mémorable. Le groupe a sorti leur unique album studio, « Never Mind the Bollocks, Here’s the Sex Pistols », en 1977, contenant des titres emblématiques comme « God Save the Queen » et « Anarchy in the U.K. ». La présence de Sid dans le groupe a ajouté une intensité chaotique aux performances live des Pistols, souvent marquées par des altercations et des actes de vandalisme.

Sa relation tumultueuse avec Nancy Spungen, une groupie américaine, a également fait les gros titres. Leur relation était caractérisée par la dépendance à l’héroïne et des comportements autodestructeurs. En octobre 1978, Nancy a été retrouvée morte d’une blessure par arme blanche dans leur chambre d’hôtel à New York, et Sid a été accusé de son meurtre. Bien qu’il ait nié toute responsabilité, l’incident a plongé Sid dans une spirale descendante.

Après la dissolution des Sex Pistols en 1978, Sid a tenté de poursuivre une carrière solo. Il a notamment interprété une version de « My Way » de Frank Sinatra, qui est devenue une de ses chansons les plus connues. Cependant, ses problèmes de drogue et ses démêlés avec la justice ont entravé sa carrière. En février 1979, après avoir été libéré sous caution en attendant son procès pour le meurtre de Nancy, Sid Vicious est mort d’une overdose d’héroïne à l’âge de 21 ans.

Malgré une carrière musicale courte et tumultueuse, Sid Vicious est resté une figure emblématique du mouvement punk. Il symbolise l’essence même de l’attitude punk : la rébellion, le nihilisme et le rejet des conventions établies. Son style et son attitude ont inspiré des générations de musiciens et de fans de punk rock.

L’histoire de Sid Vicious a été immortalisée dans plusieurs films, documentaires et livres. Le film « Sid and Nancy » (1986), réalisé par Alex Cox, est l’un des portraits les plus célèbres de sa vie et de sa relation avec Nancy Spungen. Sid est souvent évoqué comme un martyr du mouvement punk, son image restant gravée dans la culture populaire comme celle d’un jeune homme tourmenté et tragiquement perdu.

Sid Vicious, malgré ses nombreux défauts et sa carrière brève, a laissé une marque indélébile sur le monde de la musique punk. Il incarne le côté sombre et destructeur du punk rock, tout en étant une source d’inspiration pour ceux qui cherchent à défier l’ordre établi. Sa vie et sa mort sont un rappel poignant des dangers de l’excès et de la célébrité précoce, mais aussi de l’impact durable de la musique et de l’attitude punk.