BASQUIAT
VIRUS : JAMBON BEURRE
Le virus de Basquiat a contagié mes veines, mon regard, mon souffle. Mais je ne me contente pas de le subir. Je le transforme, le magnifie. Je ne touche jamais à ses symboles, qui lui appartiennent. Je ne suis ni black, ni New-yorkais.
Je revisite et tords chaque couleur tel une morsure que je rends. Le virus brûle encore, mais je décide où il mord, explose et vit encore.
Je ne pense pas le trahir, je prolonge son souffle contaminé d’art pur et amplifie son écho jusquà vos murs.