GRAFFITI
UN GRAFFITI NE MENT JAMAIS.
Je ne peins pas pour plaire. Je balance des couleurs en crachant mes tripes sur le trottoir. Ca pue le spray, ça tache les doigts, ça te colle aux poumons. Le graffiti, c’est du sang en bombe aérosol.
Les murs ne demandent rien, mais ils encaissent tout. Basquiat l’avait compris, les gosses de la rue aussi. Moi, je leur balance mes fantômes, mes obsessions, mes cris étouffés, le béton en devient mon confident.